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AGENDA FOLK

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jeudi 17 décembre 2020

Les nouvelles danses à succès (de 1932 !)

J’ai interrogé tout à l’heure un maître de danse sur le destin des pas nouveaux. Il m’a répondu par cette sibylline formule :

Danse de Noël

Entre dans le réel.

J’ai su, un peu plus tard, qu’il fallait traduire : Tous les pas qui, lancés en octobre, atteignent Noël, sont consacrés. C’est tout. Et l’on va voir que c’est très suffisant.

Une question, d’abord : Savez-vous, mesdames, combien de danses nouvelles, chaque année, l’on prétend vous imposer ? Une centaine. Mais oui. Chaque automne, assure-t-on, fait éclore, dans les salons où l’on apprend à danser, des pas qui ne s’apparentent à nul autre pas. Ce sont, d’abord, de fragiles petites compositions. Mais elles cachent, sous une apparence débile, une vigueur insoupçonnée. Pourvu qu’on les perde un instant de vue, on les retrouve définitivement installées sur le parquet des dancings. Les unes ont poussé droit. D’autres sont devenues infirmes, épileptiques. Parce que, peut-être, elles ont grandi trop vite. Mais, déjà, il est trop tard pour les faire rentrer dans leur boîte à pantins. Elles ont forcé la porte des salons très chics. Des vôtres, mesdames.

Désormais, bon gré, mal gré, vous danserez la danse nouvelle. Elle n’aura cure de briser abominablement votre ligne si jolie, de vous déhancher, de vous secouer furieusement et de vous projeter, après trois petits pas, par-dessus vingt siècles de civilisation.

Il existe de trop rares endroits où l’on examine les danses nouvellement venues. On les reçoit, on les interroge. Et sans indulgence. Entrées cent, elles ne sortiront que trois ou quatre. Les autres auront été impitoyablement étouffées :

« Mais voyez cette injustice ! m’a expliqué M. de Summera. Souvent, celles que les professeurs ont choisies ne font, dans le monde, qu’une courte carrière. Par contre, une de celles que nous croyions avoir définitivement terrassées, surgit soudain d’une trappe, renverse tout et bouleverse – c’est bien ainsi qu’il faut dire – le monde où l’on danse. »

Combien il a raison ! Voici, pour nous en convaincre, une petite revue chorégraphique de l’actuelle saison.

Quatre « départs » en octobre : la Ranchera, la Rumba, la valse Andador… et puis la Béguine…      Seule cette Béguine a triomphé, que l’on avait proscrite. Car les autres n’ont atteint que trop difficilement la fin d’année pour qu’on leur puisse faire confiance.

Ainsi la Ranchera dont le rythme est celui de la mazurka. Son pas est bref et vif. Son « pas latéral » et son « croisé »  la rendent très originale. Et aussi sa « balance », son « carré », son « serpentin » et sa « pointe ». Et n’oubliez pas : « quarante-huit mesures à la minute ». De la beauté et du rêve ! Du spleen… Enfin, elle se meurt tout doucement.

La Rumba, venue aussi de l’Amérique du Sud, est quelque chose de plus compliqué. Au vrai, c’est une sorte de paso-doble sur une musique qui ressemble à s’y tromper à celle de la Béguine. C’est-à-dire un paso-doble avec ses vingt figures, mais à cadence accélérée. Pas autant que la Béguine. Alors, elle aussi, elle se meurt déjà.

La valse Andador est une valse « qui marche ». Son principe : un pas tous les trois temps et assemblé à la quatrième mesure. Cadence : valse espagnole accélérée. Musique : celle de toutes les valses. Elle ne va pas non plus très bien, la valse Andador !

Et voici, enfin, la Béguine. Dans les cabarets, l’on vous dira : -  Monsieur, mettez vos deux mains à plat un petit peu au-dessous de la taille de Madame. Madame, empoignez solidement les biceps de Monsieur. Et maintenant tournez sur place. A tous petits pas. Et vite, très vite… Rythme : Charleston. Ce sont les « hanches » qui bougent. C’est tout. Et le pied ne doit toucher terre que par le pouce… Cadence : 208 à la noire. Cinquante-deux tours à la minute.

Mais dans les salons, on ne l’admet encore « qu’expurgée »… On en a fait un fox-trot compliqué… Elle gagne pourtant, chaque jour, un peu de terrain. Et c’est, en tête des trois autres, que, à Noël… elle est rentrée dans le « réel »…

                Georges Arqué

                Article est paru dans Le Miroir du Monde – hebdomadaire illustré – N° 96 du 2 janvier 1932


 

 

vendredi 4 décembre 2020

Bestiaire enchanté

 

Bestiaire enchanté

En cette période particulière de second confinement, nous refusons de céder à la sinistrose !

En attendant de pouvoir danser de nouveau ensemble, créons notre "Bestiaire enchanté" :

Les animaux nous aident à traverser ces temps difficiles, rendons-leur hommage…

 

Dalida est une caricature du chaton trop mignon, elle dort en ce moment même en « boucle » sur ma méridienne,  son corps forme une ronde de fourrure, avec une bouille de « hahaalalahhh mais comme elle est trop mignonnnnnne ». 


Ronronette professionnelle, à la fourrure légèrement angora dans l’épaisseur mais beaucoup moins dans la douceur. 

Câline de jour comme de nuit, à se coller dans mon cou pour dormir. Un miaulement digne d’un adolescent et un regard digne d’une charmeuse de film des années 60.

Pourquoi Dalida ? Parce que j’aime énormément cette chanteuse et que c’était la préférée de mon grand-père.

JUANA

 

Bonjour,

Moi c'est Mo. Je suis Ours ascendant Marmotte.

Bon il paraît qu'avec l'âge, l'ascendant prend l'ascendant...

Bref, la marMOtte...MO, la marmotte, la marmotte à mots des fois, à maux d'autres fois (les hanches, ma pov'dame). D'ailleurs vous connaissez la danse "la marmotte a mal aux pieds"? Elle se danse en Normandie en particulier dans les bals trad pour enfants. Oui, ça existe. L'association dont je fais partie La LOURE en organise régulièrement.

Bon on recause de tout ça un de ces jours parce que là j'hiberne.

MONIQUE

 

Coucou,
Tout à l'heure, je suis tombée sur Ignace La Limace en train de se balader très détendue dans mon frigo. Je n'ai pas eu le réflexe de prendre une photo ! Mais j'essaierais de trouver quelque chose ou plutôt quelqu'un de plus enchanteur !
A bientôt.
                                                               ELISE

 

MODE D’EMPLOI DE LA TAPETTE A MOUCHES

1.       ÔTER L’OBJET DE SON EMBALLAGE

2.       TENIR L’OBJET PAR LE MANCHE DANS VOTRE MAIN DE PREDILECTION (gauche pour les gauchers / droite pour les droitiers)

3.       SAPPROCHER A PAS DE LOUP DE LA CIBLE

4.       ABATTRE LA TAPETTE SUR LA CIBLE D’UN GESTE RAPIDE ET PRECIS

5.       OPTION 1 : LA MOUCHE VOUS A VU VENIR ET ELLE S’EST ENFUIE. RECOMMENCER A NOUVEAU L’OPERATION EN VERIFIANT BIEN LA PHASE 2 : tenez-vous bien l’objet avec la bonne main ?

6.       OPTION 2 : LA MOUCHE EST ECRASEE

OPTION 2 /1 : VOUS AVEZ TOUCHE VOTRE CIBLE SUR UNE SURFACE VITREE = bien joué c’est facile à laver !

OPTION 2 /2 : VOUS AVEZ VISE LA TAPISSERIE = dommage, il faudra refaire le salon !                                                                                                      

ISABELLE

 

Chez nous, c’est le coq « Jaunie » qui rythme la maison.     


                                                

Il est blanc, mais quelques plumes sont jaunies, et il gueule plus qu’il ne chante, d’où son nom… (non, non, je n’ai rien contre « Johnny »). Je ne sais pas comment font les poules pour le supporter : avant même potron-minet, alors qu’il fait nuit noire et que tout le monde dort, il se met à gueuler son égosillant cocorico. « Il va s’égosiller » pense-t-on. Mais non ! Toujours vaillant et gueulant jusqu’au déclin du soleil. Alors pour les poulettes sagement alignées sous le petit toit du poulailler, ce doit être infernal. Elles sont stoïques, pourtant, supportant leur mâle en patience. Depuis un an que nous avons ce coq, je réalise combien la proximité de comportement entre les hommes et les coqs est à la fois réelle et risible. J’espère juste que cette proximité ne me gagne pas : tout autant risible et caricatural est parfois le comportement des poules ! C’est un vrai spectacle quotidien !

CELINE

 

Je joins une photo de ma minette en méditation ! 😊 


"Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste ses voiles."

W. A. Ward

Nous devons rester positif(ve), c'est notre seule manière d'avancer sur le chemin !

En attendant le déconfinement & la suite...

Bisesss

SYLVIE 

 

 

Je t'envoie la petite famille de tortues. "Amandine et ses copines clandestines", à l'heure du bain quotidien pendant une semaine. Ça ne rime pas avec Maryse non plus. Peut-être que l'année prochaine, elles auront toutes un nom. Amandine est la première que j'ai pu distinguer très vite grâce à un détail en forme d'amande sur la carapace. Elles ont maintenant 2 ans et 3 mois et se préparent pour leur troisième hibernation. Elles sont bien mieux adaptées au confinement que nous.

J'ai d'autres photos sympa d'animaux mais je ne sais pas où ils sont en ce moment ?  Popol le hérisson qui ne revient plus, une chenille de machaon qui s'est forcément métamorphosée... Je crois que Josy a disparu, elle a dû aller trop loin, notamment à Nouville chez Françoise, et après ??? 

Je ne ressens pas ce confinement comme le premier.  C'est étrange, je ne me sens pas tout à fait dans la réalité ? À Blanot,  il n'y a plus ces RV joyeux autour du four,

Je me suis remise à bosser la musique,  solfège et piano.  Je suis seulement dans la phase ingrate où il n'y a pas encore de sensation de résultats. Je m'accroche en me disant que ce sera au moins bon pour mes neurones quel que soit le suivi que j'arriverai à maintenir. 

À bientôt des nouvelles de la bande. 

MARYSE 

 

    Bal sous le préau avec la pie Josy : Wild wild (bourrée 2 tps) LE MANEGE (CD Nébuleuses)