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mardi 7 avril 2020

La musique et la danse en période de confinement


Chers Ami.e.s de la danse Trad

Pour le mois d’Avril 2020, nous n’avons aucun rendez-vous Danse Trad à vous proposer et ce n’est malheureusement pas une blague, un poisson d’Avril. En raison du confinement, toutes les activités sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
En accord avec les musiciens des groupes Plot et Split et Princesse Miska et avec l’aval du sonorisateur Joanny Nioulou, le bal annuel du Trad en Clunisois prévu pour le 9 Mai est annulé et provisoirement reporté à Mai 2021.
Complètement confinées la danse et la musique ?
Pas tout à fait ! « Bal suspendu » « Bal du confinement », cours en ligne, concerts en live… les musiciens continuent de faire résonner leurs instruments et dessinent de nouveaux horizons !

Via les réseaux sociaux, Benoît Guerbigny s’interroge et interpelle ses « followers » : perplexe face à  cette musique en période de confinement, il est en mode réflexion sur des lendemains qui chantent et restent solidaires… Il regrette le report de dates et l’absence de concertation entre organisateurs et musiciens et reconnaît ne pas avoir le cœur à jouer en solo.


Pour d’autres musiciens, s’obliger à continuer de jouer est une forme de résistance, un exercice salutaire pour garder le moral et fuir quelques instants la solitude. « Jouer permet de s’évader » martèlent-ils. Jouer à plusieurs, même en ligne, reste toujours un bon moyen de partager un moment convivial.

Benjamin Macke reconnaît, qu’au début du confinement, il a ressenti les mêmes doutes que Benoît. Puis il a pris conscience que le retour sur scène n’était pas pour demain… « Alors il faut trouver de nouveaux biais pour exister comme musicien » écrit-il « et continuer de créer d’une manière ou d’une autre. Sans compter que certains artistes n’ont pas (le statut) de l’intermittence et ont besoin de gagner leur croûte. En plus ça à l’air de répondre à une réelle attente, voire un besoin du public »

Benoît Guerbigny acquiesce et est ravi que cela rende les gens heureux mais reste lucide : « Ce qui m’inquiète le plus » précise-t-il «  c’est le paysage de demain, les modes de diffusion à ré-inventer pour laisser de la place à tout le monde et en particulier aux petits ». Il pense qu’il va falloir imaginer une diffusion de petites formes et en faire beaucoup… avec de nouveaux outils comme des contrats de co-réalisation et éviter la tendance trois groupes pour une soirée.

Benjamin Macke le rassure « notre milieu du Trad est très particulier, peu subventionné, reposant sur l’énergie des associations, des danseurs, des musiciens. Ce qui se passe c’est une belle émulation collective. »

Françoise Etay ressent « une impression de malaise face à cette vague submersive de solitudes sonores démultipliées ». 



Grégory Jolivet lui répond et parle de son expérience : « J’ai fait quelques lives – c’est sûr que le son n’est pas terrible ! – mais les gens sont heureux ! »





La musique met du baume au cœur des danseurs et de musiciens et des fourmis dans les pieds, cela donne du punch !
Il faut bien tout cela en cette période indéfinie de confinement…

[Extraits d’entretiens sur la page Facebook de Benoît Guerbigny en date du 1/04/2020]

Isabelle

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