Transmettre

 Vendredi 25 septembre 2020, 20 heures, salle communale de Blanot, débute le premier Master Class de bourrées de la saison 2020/21 du groupe Trad en Clunisois. Nous retrouvons avec plaisir les ami.e.s des Danses Traditionnelles et accueillons de nouvelles personnes.

L’animatrice Amélie Vayssade se fait une joie de partager ses connaissances, de transmettre des chorégraphies de bourrées et de faire progresser le groupe. Elle est assistée par les danseuses et danseurs qui participent régulièrement aux ateliers.

Enseignant, professeur ou transmetteur ?

Les choix de l’appellation pour désigner celui qui transmet la danse varie. Est-ce un animateur ? Ce titre renvoie seulement à l’exercice de la pratique et ne dit rien de l’activité qui est mise en place réellement. Un enseignant ? Un formateur ? Ces mots appellent celui de professeur et de la contrainte, en cela il est rejeté par les stagiaires… Un instructeur ? Le terme est martial… Un maître à danser ? C’est bien pompeux ! Même si l’on se rapproche de l’idée d’enseigner une discipline à d’autres… Un initiateur ? Est-ce que le terme peut rester valable lorsqu’on augmente les objectifs ? Ce qui est indéniable, c’est que les danseurs viennent pour apprendre : donc cet animateur est un enseignant particulier, un formateur. Il ne se contente pas de transmettre : il a une démarche d’enseignement. Il a réfléchi à une progression, a défini des contenus accessibles et choisi les meilleurs supports pour y parvenir.  (texte de présentation par une association de Danses Trad)

En matière de transmission, la motivation première d’Yvon Guilcher est de « promouvoir une pratique commune et communautaire de la danse, en faisant en sorte que cette pratique soit de qualité. Pierre Corbefin complète « Comment faire en sorte que les danseurs aient l’ambition de s’approcher au plus près de l’esthétique de chaque danse ? Une esthétique à travers laquelle chacun.e peut accéder à sa propre expressivité ? Une danse traditionnelle, de mon point de vue, c’est en quelque sorte une œuvre d’art. Soit on l’expédie, on la bâcle, soit on s’y penche, on s’y attarde. » (Extrait de : Plaidoyer pour la danse / https://www.5planetes.com/fr/actualites/plaidoyer-pour-la-danse)

 Et voici la version de Philippe Katerine, le texte et la vidéo de : 

Danse traditionnelle

Tout ça n’est rien si on compare d’autres choses / Tout ça n’est rien du tout

Pense à ces danses qu’on danse à plusieurs ou pas du tout

Depuis la nuit des temps ; c’est fou !

La pavane, le cancan, la sardane, le rondeau, le menuet, la bourrée, la farandole, la carmagnole

Rien que les noms nous révèlent leur beauté / Rien que les noms tout est dit

C’est surtout beau quand c’est beaucoup de travail

C’est surtout beau quand c’est bien fait ; quand personne ne rit

Le quadrille, le sirtaki, l’estampie, la gaillarde, la gavotte, l’avant-deux, le branle, la tarentelle

Faut que les hommes aient élaborés ça entre fous que les hommes sont

C’est vraiment ça que je veux apprendre pour mes gamins

Quand ils seront des hommes, ils sauront danser

Le quadrille, le sirtaki, l’estampie, la gaillarde, la gavotte, l’avant-deux, le branle, la tarentelle

La pavane, le cancan, la sardane, le rondeau, le menuet, la bourrée, la farandole, la carmagnole

 

La bourrée Chantanibelle présentée par 6 danseurs de Cortamdanse (video de JM Bonin):

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